XIX Me
Naissance du sentiment amoureux, écriture du moi chez Rousseau, véritable autobiographie dans Les Confessions où il met en scène son enfance et ses sentiments amoureux les plus intimes. Parle de véritable lyrisme romantique (expression des sentiments), ce lyrisme se place sous le signe de la musicalité, l’art de référence pour les écrivains c’est la musique (Chateaubriand, cœur=lyre). Lyrisme se manifeste pleinement dans la 1ère moitié du siècle, ce romantisme de l’insatisfaction, de la mélancolie se voit à travers la peinture avec notamment Gaspard Friedrich, sentiment de la nature, de l’homme perdu dans la nature, confrontation à la nature c’est aussi confrontation à l’infini. Aussi Dieu pressenti à travers la nature. Idée que nature est à la fois « mère et marâtre » (Design), la nature protège mais aussi temporalité, le temps qui tue. Nature est à la fois miroir de l’homme, lui confère sentiment d’éternité qui parfois l’aspire et l’exclu. Stylistiquement le romantisme c’est le goût des contrastes, des antithèses, l’homme en proie à ses passions est aussi en proie à ses contradictions. Pleine expression du romantisme se voit dans poésie, dans écritures du moi, dans mémoires (Chateaubriand) qui introduisent l’expérience de l’histoire. Va parler de « mal du siècle », aspiration à la nature, leur insatisfaction est aussi motivée sociologiquement, toute une génération se sent perdue parce que la génération montante à vue ses parents combattre dans les grandes armées et brutalement tout est à nouveau figé dans une société d’ordre (XIX), plus d’aspiration à la liberté qu’avait fait naitre la révolution, mal du siècle correspond aussi à ce sentiment d’insatisfaction.
Mémoires d’Outre-Tombe : expérience de l’homme confronté à l’histoire. Texte écrit en prose poétique, très proche de la nature, très mélancolique, façon dont se dresse une statue, on peut pas tout dire il est légitime de choisir ce qu’il y a de beau dans un destin. Aspiration à la gloire