Yeah man
Houdar fait débuter son histoire en évoquant la discorde entre les quatre amis. Ces hommes ont en effet tous des points de vue différents, ce qui va rapidement les mener à de nombreux conflits. On constate dès le vers 2, des différences entre les pensées des quatre amis avec « divers ». Cela peut faire penser à une grande variété d’esprit et de personnalité. Les lignes 3 « la blonde et la brune »,4 « la prose et les vers » et 5 l’endroit et l’envers » sont construits sous la manière de parallélisme avec des césures à l’hémistiche constamment. Cette série de 3antithèses est ensuite suivi par « dispute » vers 6 où l’on peut penser que c’est le quotidien des 4 hommes. En effet leurs vies peuvent paraitre monotones et répétitif avec l’usage de l’imparfait durant tout le début du texte mais ces personnages semblent pourtant avoir la vie qui leur convient. Par la suite, on peut voir que les disputes sont de plus en plus fortes avec l’emploi du passé simple vers 8 « Un jour on s’échauffa si bien que l’entretien devint presque une lutte ». On peut penser que l’octosyllabe vers 8, puis le décasyllabe vers 9 et l’alexandrin vers 10 montre une augmentation des disputes et du volume sonore des personnages. On voit une allitération en t au vers 9 qui peut faire penser à la discorde. De plus, la césure à l’hémistiche vers 10 nous y fait également penser car on a l’impression que les 4 amis ne peuvent plus s’entendre et qu’ils abandonnent leur discussion « Les poumons l’emportaient, raison n’y faisait rien ». Houdar nous montre donc une relation entre 4amis qui aiment bien discuter, passer du temps ensemble mais qui devient cependant un conflit