L’Encyclopédie de Diderot et D’Alembert est une encyclopédie[->0] ou encore un dictionnaire[->1] universel des arts[->2] et des sciences[->3]. Cette encyclopédie est l’emblème du siècle des Lumières[->4] (XVIIIe siècle[->5]). Elle a été rédigée en 21 ans, entre 1751, pour la publication de son premier volume, et 1772, pour le dernier volume des planches. L'Enyclopédie fut la plus grande entreprise éditoriale du temps en volume, en capital investi, en ouvriers employés. Edité par souscription, l'ouvrage connut un succès attesté par les multiples rééditions et contrefaçons qui accompagnèrent sa parution. En un siècle qui fut l'âge d'or des dictionnaires, il s'agissait au départ, en 1745, de procéder à la traduction augmentée du Dictionnaire universel anglais en 2 volumes, la Cyclopaedia or an Universal dictionary of arts and sciences d'Ephraim Chambers, paru à Londres en 1728 et souvent réédité. En 1747, deux jeunes gens de Lettres, Diderot et d'Alembert, à la notoriété alors modeste, encore que, pour Diderot, déjà sulfureuse, sont chargés de l'édition par les libraires parisiens associés, Le Breton, Durand, David et Briasson. L'ouvrage, prévu pour constituer dix volumes, atteindra, à son achèvement, 28 volumes - 17 de discours et 11 de planches - et aura demandé plus de 25 ans de travail.Ces philosophes n’étaient pas seuls, car ils ont été aidés par 55 co-rédacteurs, 200 collaborateurs, des académiciens, des dessinateurs, des graveurs[->6], etc. Ainsi, contrairement à d’autres philosophes ou scientifiques de l’Ancien Régime[->7] (XVIIe siècle[->8]), Diderot et ses amis se voulaient des libres penseurs. Pour l'époque c'est presque une prouesse d'avoir mis des images pour chaque métier puisque la photographie n'existait pas encore. Les écrivains de ce livres ont donc fait un immense travail.
Le contenu
Entreprise collective, elle fait appel aux savants spécialisés, donc aux savoirs vivants et non plus seulement