Zadig chapitre 3
Voltaire à l'honneur à la cour de France car il est élu historiographe de France (sous Louis XV). Il est ami avec Madame de Pompadour et est courtisan. Mais il commence à agacer la Reine et le Roi par son insolence et son franc parlé. Il s'exile donc et publie Zadig.Voltaire fait l'écho de sa propre vie, passer de courtisan à mal aimé de la cour.Dans ce conte Zadig va connaître un certain nombre d'aventures, et ainsi connaître le Mal.
Après la désillusion avec Sémire, Zadig se marie avec Azora qui va le trahir et le dégoûter. Deux illusions de l'amour.Il quitte Babylone et se retire sur les rives de l'Euphrate pour trouver le bonheur dans la connaissance et les sciences. Il rencontre l'eunuque et le grand veneur du Roi à la recherche du chien et du cheval du Roi. Il les décrit très précisément et les deux hommes l'accusent de les avoir voler. Zadig est acquitté mais doit payer une amende, et peut expliquer comment il a pu donner le signalement des animaux sans les avoir vu. Le passage rapporte, majoritairement au discours direct, la plaidoirie de Zadig, son observation et déductions.Lire le texte
En quoi ce passage illustre t-il l'importance de la Raison pour l'homme des Lumières qu'est Voltaire ?
I/ La satire d'une justice qui ne se fonde pas sur la Raison1) Une justice expéditive→ Voltaire insiste sur la rapidité du jugement de Zadig voire l'absence (1ère phrase du premier paragraphe).Il suffit d'être accusé pour être condamné. « à peine » montre que le jugement a été trop vite.→ sanctions dures : « knout » l.54démesurées « condamnation à vie à s'exiler en Sibérie » l.55→ La Sibérie s'oppose totalement au cadre de Babylone = critique de la justice européenne→ justice solennel :« Devant l'assemblée du grand Desterham » ; « grand appareil » ; « les juges » ; « les huissiers » :appareil de justice seulement pour impressionner →