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Présentation
L’histoireOscar, un jeune poisson, assiste accidentellement à la mort d'un dangereux requin. Il profite de la situation pour se faire passer pour un grand chasseur de squales. Mais il ignore que le requin en question était le fils de Don Lino, le chef des requins-gangsters…
L’avis de la RédactionLes dents de l'amer…
Le moins que l'on puisse dire, c'est que la mer a la cote ! Après avoir exploré LE MONDE DE NEMO en décembre dernier, nous voilà donc encore une fois propulsé 20 000 lieux sous les mers pour découvrir le monde d'Oscar, pauvre petit poisson pauvre en quête d'argent, d'amour, gloire et beauté… Fier des deux succès de l'ogre vert le plus attachant des contes de fées, Disney rempile avec un nouveau film d'animation, mais dont la cible, cette fois, s'est considérablement rajeunie. Là où SHREK metait à mal les souvenir des adultes, Oscar va faire sourire les enfants et faire boire la tasse à tous les autres. Car malgré un prologue amusant et quelques clins d'œil bien vus, GANG DE REQUINS déçoit sur bien des aspects.
Loin de SHREK, ses personnages attachants, ses inventions farfelues, sa façon de nous faire oublier les images de synthèse, Oscar lutte pendant 1h30 pour faire croire à son monde mais l'intérêt n'arrive jamais. Seule la parodie, en arrière plan, arrache quelques sourires. Car dans ce "Gangs of Sea York", on boit du Corail Cola et mange chez Fisher King, on s'habille chez Gup, on vit dans des immenses building entouré de panneaux publicitaires… Et bien entendu, le cartel des requins sont les maîtres du récif et font régner la terreur dans les chaumières, à grand renfort de clins d’œils judicieux aux DENTS DE LA MER et autres PARRAIN. Mais au-delà de cette caricature du monde actuel et des films de mafia, GANG DE REQUINS laisse un arrière goût amer de déjà vu, un mercredi après-midi à la télé lorsqu'il n'y avait pas école.
Fiche Artistique
C'est en fait les voix attribuées aux personnages qui sauvent complètement le