Zebda
se compose de sept musiciens. En 85, le groupe se forme pour les besoins d'un film vidéo tourné par une association de quartier à Toulouse, dans le sud de la France. Magyd Cherfi animateur de son état, recherche des musiciens. Il fait appel à des copains de lycée, rockers, Joël Saurin (basse), Pascal Cabero (guitare) et Vincent Sauvage (batterie). L'animateur devient à l'occasion chanteur et recrute deux choristes de choc, les frères Amokrane, Mustapha et Hakim.
Le courant passe très bien entre eux à tel point que l'aventure va durer au-delà du tournage. En effet, pendant quelques temps, ils vont continuer à s'associer et se produiront comme animateurs musicaux au sein de projets de quartier. Puis l'expérience va s'arrêter pour cause d'usure
Engagement politiqueLes membres du groupe Zebda revendiquent un héritage communiste et le sens du travail collectif. Leurs créations sont largement marquées d'un engagement politique et social[4], allant jusqu’à reprendre un discours de 1991 de Jacques Chirac sur le bruit et l’odeur provoqués par les immigrés dans les HLM, dans la chanson Le Bruit et l’Odeur, et en utilisant le terme de « lutte de classe » dans Le Chant des partisans.
Le résultat de cet engagement politique a mené à la création et à la participation d’un mouvement citoyen qui a abouti à des listes électorales dans différentes villes de France, lors des élections municipales de mars 2001, sous le nom de Motivé-e-s. Ce mouvement a rassemblé bon nombre de notables toulousains, tous secteurs confondus et, avec 12,38 % des voix, il a obtenu quatre sièges au conseil municipal.
En octobre 2012, Zebda chante la chanson engagée "Une vie en moins" dont Le texte est écrit par Jean-Pierre Filiu professeur à science Po et membre de l'Institut du monde arabe. Jean-Pierre Filiu est l'auteur du livre Histoire de Gaza. Ils se sont rencontrés en Syrie en 1998 où Zebda y donnait des concerts à Damas et Alep, et où Filiu était