Zola et le naturalisme
La littérature naturaliste est une littérature de synthèse du type balzacien et de l'anti-héros flaubertien, qui engendre des personnages vidés d'individualité. La prépondérance de Zola dans le milieu naturaliste est indiscutable et le débat se catalysera d'ailleurs essentiellement autour de lui. L'école naturaliste est le plus souvent appelée École de Médan du nom de la maison appartenant à Zola, où les écrivains proches du mouvement naturalistes comme le premier Huysmans et Maupassant, avaient l'habitude de se réunir lors de soirées dites de Médan. Au début du XVIIIe siècle, ce dérivé savant de « naturel » distinguait le système symbolique d'interprétation de phénomènes naturels. L'expression « naturalisme » s'employa plus tard dans le cadre de théories excluant une cause surnaturelle. Au XVIIIe siècle, on utilise aussi ce mot dans le vocabulaire scientifique pour désigner le caractère naturel d'un phénomène. Ce terme tomba en désuétude jusqu'en 1857 au moment où la Revue Moderne publia une critique. Celle-ci qualifia la peinture de Gustave Courbet de naturaliste, dans le sens de « peintre de la nature réaliste ». * Zola et le naturalisme * La peinture naturaliste * L’ecole de médan Zola et le naturalisme. « Notre héros, écrit Zola, n'est plus le pur esprit, l'homme abstrait du XVIIIe siècle. Il est le sujet physiologique de notre science actuelle, un être qui est composé d'organes et qui trempe dans un milieu dont il est pénétré à chaque heure » Après 1878, et la lecture de Claude Bernard Introduction à l'étude de la médecine expérimentale, 1865 , Zola, introduit la notion de méthode expérimentale afin que la littérature « obéisse à l'évolution générale du siècle ». Il applique cette définition à la technique romanesque transformée « en étude du tempérament et des modifications profondes de l'organisme sous la pression des milieux et des circonstances ». Il ne faut toutefois pas voir dans les textes de critique