Zola - Germinal

688 mots 3 pages
Journaliste et écrivain de la seconde moitié du XIXème siècle, largement influencé par Honoré de Balzac dont il reprendra l’idée d’une fresque romanesque suivant l’histoire d’une même famille, chef de file d’un mouvement associant les doctrines scientifiques à l’art littéraire, le naturalisme, Émile Zola écrira une soixantaine d’œuvres, dont vingt au sujet des Rougon-Macquart. Germinal est de ceux-ci. Ce roman dépeint une idée de renouveau, un Printemps Ouvrier, ainsi que l’indique le titre (Germinal étant le mois du printemps selon le calendrier révolutionnaire). On y découvre le parcours initiatique d’Étienne Lantier, qui, de simple mineur, deviendra meneur de grève puis partira à Paris en aspirant s’impliquer en politique dans le mouvement socialiste. Cet extrait, clôturant la quatrième partie du roman et situé peu ou prou à sa moitié, narre le discours d’Etienne incitant ses collègues à la grève. Cette philippique est retransmise indirectement, tout en gardant un vocabulaire et un rythme qui retransmettent à la fois la misère du travailleur et l’imminence de la révolte.

Ce texte transmet à merveille l’implication de l’auteur dans son personnage : pour renforcer la force de son propos, il use du discours indirect libre. Par exemple, en milieux et fin de texte : « N’était-ce pas effroyable ? » ou encore « Oui ! Le travail demanderait des comptes au capital ». Mais ce discours est surtout narratif. Les paroles sont transmises comme faits : « En phrases rapides, il remontait au premier Maheu, il montrait toute cette famille usée à la mine », « il avait étudié les maladies des mineurs, il les faisait défiler toutes, avec des détails effrayants ». Ainsi, c’est le narrateur, l’auteur lui-même, qui exprime, à travers Étienne, une haine du salariat.
Le choix des mots n’est pas en reste, lui qui « n’avait jamais parlé si violemment ». Il met en relation les Maheu « affamé[s] » et ses camarades « crevant au fond de père en fils » avec les « grands seigneurs » qui «

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