« L’œuvre » Emile Zola, Chapitre VIII p 239-240 : « peu à peu si la bravoure (…) ne pouvoir faire de la vie »

Dans cet extrait, Claude qui est le personnage principal de ce roman et peintre, vient de se voir refuser une de ses nouvelles toiles par le jury d’un salon d’exposition à Paris. Ici, Zola nous montre les sentiments qu’éprouve le peintre devant l’imperfection de ses créations. Nous allons alors voir dans un premier temps comment Claude est obsédé par l’idée d’une œuvre parfaite, puis son incapacité à la faire naitre.
I : L’obsession d’une œuvre parfaite… Dans cet extrait, Zola cherche à montrer au lecteur que son personnage, Claude, est atteint d’une obsession envers l’idée de la création d’une toile parfaite.
a) L’omniprésence de l’Art :
L’art et la peinture monopolisent le texte. En effet les thèmes de l’art et de la peinture sont énormément présents dans ce texte, de telle façon que chacune des phrases évoque l’un au moins de ces deux thèmes. Ce procédé montre bien l’obsession du personnage envers l’art.

b) Une créativité débordante :
Claude est atteint d’une créativité sans limites, comme nous le montrent les expressions « son besoin de créer allait plus vite que ses doigts » ou encore « il ne travaillait jamais à une toile sans concevoir la suivante » ainsi que « ce qu’il ferait ensuite ». On voit bien ainsi que Claude est atteint d’un énorme besoin de créer, un don même trop lourd pour lui et qui le torture en permanence.

c) L’œuvre parfaite à venir :
Toute sa créativité et son besoin de peindre ne sont consacrés qu’à une seule chose, l’œuvre parfaite rêvée par le peintre. Comme nous le montre l’utilisation des exagérations et du vocabulaire mélioratif à l’égard de la peinture, par exemple l’expression « superbe et héroïque, inattaquable, indestructible », Zola donne à la peinture attendue une perfection presque divine. L’auteur utilise également un futur à valeur prophétique, comme dans la phrase « celle où il se