Zola
Question n°1 : Si l’Assommoir porte ce titre, c’est parce que c’est le nom d’un bistrot du Père Colombe. Comme un des principaux sujets d’écriture de Zola est l’alcoolisme, il a donné le nom de ce lieu au titre de son roman. Au milieu du bar se trouve le fameux alambic, dans lequel il y a un alcool frelaté qui assomme ceux qui en boivent d’où le nom d’ « Assommoir ». Coupeau s’y rend régulièrement et surtout de plus en plus souvent au fil de l’histoire. C’est aussi dans ce bistrot que Gervaise et Coupeau passent leur premier moment ensemble « Gervaise et Coupeau, l’ouvrier zingueur, mangeaient ensemble une prune, à l’Assommoir du père Colombe ».
Question n°2 : Tout commence à aller mal pour Gervaise lorsque Lantier la trompe, puis part vivre avec Adèle. A ce moment là, Gervaise va très mal : « Quand Gervaise mit le pied dans l’allée de l’hôtel Boncœur, les larmes reprirent.»
Après un moment de mieux, Coupeau tombe du toit. C’est le début de la chute de Gervaise, elle croule sous les dettes, elle ne peut ouvrir la blanchisserie avec son propre argent car il sert à payer les soins de Coupeau. Celui-ci qui était courageux et bosseur, devient fainéant et commence à boire, il tombe même dans la folie. Elle est amenée à vendre sa boutique, sa fierté, et accumule les dettes au fil des jours. Elle aussi devient alcool et folle. Quand Coupeau meurt, elle se retrouve à la rue et meurt sans que personne ne s’en rende compte.
Madame Gervaise Macquart
La goutte d’or
75018 Paris Monsieur Emile Zola
26, rue Pasteur
78670 Médan Votre roman l’Assommoir Le 3 mai 1980 à Paris,
Monsieur Zola,
J’ai lu avec attention le roman dont je suis l’héroïne. La vie que vous me faites mener tout au long de l’histoire est horrible. Dès le début, vous osez me séparer de Lantier, vous inventez que ce pauvre