Au XVIII siècle, le meilleur moyen de faire passer un message était la littérature. Les écrivains sont d’abord des hommes qui appartiennent à leur époque, et même, compte tenu d’une sensibilité plus vive, qui participent aux affaires marquantes de leurs temps. C’est donc pour cela que la plupart des écrivains ont utilisé la littérature afin d’exprimer leur propre opinion, comme Victor Hugo a pu le faire par le biais des ses romans, poésies, poèmes ou encore pièces de théâtre. En effet, Victor Hugo défendait et luttait activement contre bon nombre d’injustices notamment dans une oeuvre de jeunesse Le Dernier Jour d’un Condamné paru en 1829 où son intelligence et son art d’écrire se perçoit au travers d’un réquisitoire contre la peine de mort, subtilement amené pour que le lecteur puisse s’identifier et adhérer à sa thèse. Ainsi, Victor Hugo fait-il dire à son personnage « Qu’est-ce que la douleur physique près de la douleur morale ? » (p.73) et insiste dans ce chapitre VI sur l’importance de ce que subit le prisonnier « cette lente succession de tortures que renferme la formule expéditive d’un arrêt de mort » (p.72). De plus, Hugo ne s’arrête pas à un seul récit portant sur cette même lutte et écrira donc Claude Gueux (1834). Cependant, dans ce roman, ce dernier ne s’y prendra pas de la même manière que dans sa précédente oeuvre Le Dernier Jour d’un Condamné. En effet, l’auteur s’y prendra de telle manière que le prisonnier qu’est Claude Gueux sera vu comme une sorte d’ héros blâmant la Justice. Il est vrai que ce dernier pensait que les écrivains avaient une mission, celle d’éclairer le peuple. Cependant, c’est au XVI siècle que les écrivains avaient déjà pensé à ouvrir les yeux du peuple, ce n’était qu’une simple théorie. L’idée s’est réellement appliquée à l’époque de Victor Hugo. Par suite celui-ci à donné l’exemple à de nombreux écrivains tel qu’Emile Zola qui, auteur du XIX siècle, connu particulièrement grâce à l’affaire Dreyfus et sa lettre J’accuse adressée