Zone de libre échange
Libre échange : suppression de tout obstacle à l’échange. Plusieurs théories prouvent la supériorité du libre échange sur le protectionnisme (Adam Smith, David Ricardo, Hecksher Ohlin et Samuelson). Toutes ces théories affirment qu’un pays a intérêt à se spécialiser dans une production où il est compétitif pour exporter et à importer des productions venant d’autres pays plus efficients dans ces dernières. Dans les théories traditionnelles du commerce international en concurrence pure et parfaite, les exportations ne sont pas un supplément de débouchés et les importations un mal nécessaire mais la structure des productions et des échanges est le résultat d’une allocation optimale des ressources.
La construction d’un libre échange mondial a pris forme en 1947 avec les accords du GATT. Ces accords se sont étendu des biens aux services, à l’investissement…mais il reste encore de nombreux sujets de désaccords. En 1995, le cycle de L’Uruguay a donné naissance à l’OMC dont l’objectif est la généralisation du libre échange mondial. Le premier principe de l’OMC est la « non discrimination » qui se traduit par la clause de la nation la plus favorisée (un avantage accordé à un pays doit être étendu à l’ensemble des pays). C’est le principe de multilatéralisme comme accélérateur du libre échange. Cependant, les pays accordent des avantages selon le principe de réciprocité pour augmenter leurs débouchés et les importations sont une concession obligatoire. Le multilatéralisme n’est pas strictement conforme aux principes qui fondent la supériorité du libre échange.
La clause de la nation la plus favorisée s’oppose formellement à la