Zone, alcools apollinaire (1913)
+ une strophe de 10 vers qui peint une rue de Paris au matin. Vers libres = frappent par leur variété. Liberté des rimes → associé en distiques surprend. Absence de ponctuation = perd la logique formelle + syntaxique du poème + favorise le libre jeu des associations.Religion et la modernité (v.4 à 14) :Le mélange de modernité et de tradition se poursuit dans les vers suivant. °Le tercet …afficher plus de contenu…
L’image de la « sirène qui gémit » (v.19) = s’attache aux légendes antiques. Mais la polysémie de « sirène » (= être fabuleux qui ensorcelle grâce à son chant/puissante sonnerie sonore) + sa personnification (« gémit ») permettent un glissement du mythe → réalité = marqué par les termes du monde « industriel » (v.23) et professionnel (« directeur, ouvriers, sténo-dactylographes » (v.17)).°Vers 16 à 22 : La transfiguration de la réalité quotidienne s’opère par les images qui transforment l’inanimé en animé et la ville en élément vivant doté de sentiments et sonorisé. Le « soleil » est un « clairon » (= correspondance entra la vue/l’ouïe) (v.16) La sirène = personnifiée (« gémit ») (v.19) La cloche = animalisé « rageuse aboie » (v.20) Les « avis » ressemble à des « perroquets »