Zoulou
Précipitation devenue acide au contact du dioxyde de soufre et de l'oxyde d'azote contenus dans l'atmosphère et émis principalement par les activités humaines.
Les pluies acides sont des précipitations (pluie, neige, brouillard…) qui se sont acidifiées au contact du dioxyde de soufre et de l'oxyde d’azote contenus dans l' atmosphère et émis surtout par les usines et les voitures. Elles peuvent tomber à des centaines de kilomètres du lieu d’émission des polluants. Elles affectent gravement les écosystèmes et certains matériaux utilisés dans les bâtiments.
Comment une pluie peut-elle être acide ?
Les rejets industriels dans l’atmosphère contribuent à accentuer l’acidité naturelle des eaux de pluie.
Les pluies peuvent être naturellement acides sous l’influence du dioxyde de carbone (CO2), toujours présent en faible quantité dans l’atmosphère, du dioxyde d’azote (NO2) formé au cours des orages, ou bien encore du dioxyde de soufre (SO2) rejeté par les volcans. Dans une échelle d’acidité, graduée en pH de 1 à 7, l’acidité des eaux de pluie se situe naturellement entre 6 et 7 (l’absence d’acidité est indiquée par le numéro 7).
Cette acidité naturelle des eaux de pluie peut être accentuée par les rejets industriels mais également par les polluants automobiles. Les dioxydes d’azote (NO2) et de soufre (SO2) contenus dans les fumées sont transformés en acides nitriques (HNO3) ou sulfuriques (H2SO4) selon plusieurs processus.
Les régions les plus touchées par ce phénomène de pluies acides sont le Nord-Est américain, le Nord-Ouest européen et, à un degré moindre, le sud de la Chine.
Pollution acide
Les deux principaux polluants acides des pluies sont l'acide nitrique HNO3 et l'acide sulfurique H2SO4, or les rejets directs de ces deux substances dans l'atmosphère sont très faibles et ne peuvent en aucun cas justifier les ordres de grandeur des acidités citées ci-dessus.
Les précurseurs de l'acide nitrique sont le monoxyde et