A chacun sa verité

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Imaginez quelle confusion naîtrait si les chiffres n’avaient plus de valeur absolue : 2 + 2 ne serait pas toujours égal à 4. S’il n’y avait pas de vérités absolues, le monde serait un chaos. Il n’y aurait pas de lois scientifiques, plus rien n’aurait de sens et il n’y aurait plus de standards de comparaison, ni de bon ou de mauvais. Quelle pagaille ce serait, mais fort heureusement, la vérité absolue existe, elle peut être découverte et comprise. Le second problème avec le rejet d’une vérité absolue et universelle est le fait que tous les humains ont une connaissance limitée. En tant qu’êtres humains limités et finis, nous ne pouvons faire, en toute logique, d’affirmation négative absolue. Par exemple, il n’est logiquement pas possible de déclare : « Il n’y a pas de Dieu » (même si de nombreuses personnes le font), car pour pouvoir l’affirmer, il faudrait avoir une connaissance absolue de l’univers entier, de son commencement à sa fin. Quand des gens affirment l’inexistence de Dieu ou de vérités universelles, la seule déclaration rationnelle qu’ils devraient se permettre serait : « Avec ma connaissance limitée, je ne crois pas qu’il y ait un Dieu. » ou « Avec la somme finie de connaissance en ma possession, je ne crois pas qu’il y ait de vérité absolue. ».

Malgré le fait que le rejet de toute vérité absolue soit illogique et irrationnel, le point de vue que « tout est relatif » est devenu un des slogans de la génération dans laquelle nous vivons. Dans une majeure partie de l’Occident, une multitude a rejeté la possibilité même qu’une vérité absolue puisse exister. De là est né ce que de nombreuses personnes nomment la société postmoderne : c’est une société qui considère toutes les valeurs, styles de vie et vérités comme se valant parfaitement. A cause de cela, toutes les positions en faveur de normes absolues du bon et du mauvais sont considérées comme des intolérances et sont régulièrement condamnées, moquées et critiquées. La vérité « en soi » est à

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