A hausse de la productivité engendre t-elle nécessairement du chômage ?
La hausse de la productivité est due à plusieurs facteurs : l'organisation du travail, la motivation, la performance du matériel, l'environnement de l'entreprise.
La recherche permanente de gains de productivité a conduit à un remplacement des hommes par des machines, plus rapides, plus fiables et permettant ainsi d’augmenter la production. Les ouvriers se sont d’ailleurs toujours opposés aux machines, considérant une remise en cause de leur emploi. Le chômage est un déséquilibre sur le marché du travail entre la demande et l'offre d'emploi. C'est pourquoi on est amener à ce demander si la hausse de la productivité engendre nécessairement du chômage ?
Dans une première partie nous étudierons les effets négatifs de cette hausse de productivité. Et dans une seconde partie les effets positifs de celle ci.
Tout d'abord, au moment où le machinisme fait son entrée dans les manufactures.
Le progrès technique fait craindre des destructions massives d'emplois et une remise en cause de la cohésion sociale. Les progrès de l'informatique qui conduisent à remplacer de plus en plus souvent le travail humain par des machines ainsi que l'évolution de la répartition de l'emploi par secteur d'activité montre en effet le déclin rapide des secteurs primaires et secondaires dans tous les pays industrialisés. Les périodes dominées par l’innovation de procédé (comme la période actuelle avec l’informatique et les robots) engendrent mécaniquement le chômage, tandis que celles où domine l’innovation de produit (les « trente glorieuses» avec l’automobile, l’électroménager) engendrent de l’emploi. Les qualifications nécessaires à l’obtention de ces nouveaux emplois ne correspondent pas le plus souvent à celles des travailleurs venant de perdre leur emploi. Le « chômage technologique » résulte de cet écart entre les qualifications. Le progrès technique exclut donc du marché du travail une partie de la