A la suite de Rousseau, Lamartine reproche aux fables de La Fontaine d'être "immorales, fausses et cruelles" Que pensez vous de cette appréciation ?
Cependant ces fables trouvent leurs détracteurs.
C’est J.-J. Rousseau qui portera un siècle plus tard les attaques les plus vives contre ces fables: selon lui elles contribuent à déformer la jeunesse par leur morale dangereuse. Dans son Emile ou De l’éducation, rédigé en 1762, Rousseau critique vivement les fables tel que Le corbeau et le renard et montre leur immoralité et l’incompréhensibilité de ces dernières.
Lamartine est du même avis que ce dernier. Ils affirment tous deux que les fables de La Fontaine sont : « immorales, fausses et cruelles ».
Quelles sont alors les qualités et les défauts des fables ?
Dans un premier temps nous étudierons la part de vérité dans les affirmations de ces deux grands auteurs puis nous expliquerons les faiblesses de leurs argumentations nous étudierons le véritable sens des fables.
Pour commencer, le fait que deux penseurs de leur temps, Rousseau et Lamartine aient critiqué la moralité de l’œuvre de J. De La Fontaine et en soient parvenu à la même conclusion peur nous inciter à penser que leurs accusations sont fondées.
En effet, en reprenant la fameuse page de J.-J. Rousseau dans l’Emile, il serait simple de montrer que la fable Le corbeau et le renard peut être qualifiée d’immorale. L’enfant un peu ignorant et naïf y verra le vol comme un art et se croira autoriser à utiliser la flatterie pour vivre sans travailler,