A quelles conditions la communication doit
Au cour de mon expérience au porte-parolat du MAE, j’ai appréhendé de nombreuses fois la communication de crise en en découvrant les rouages et les mécanismes. A deux reprises, il m’a été confié de représenter le MAE sur le plan de la communication au sein d’exercice de simulation de crise interministérielle à la fois sur un plan Vigipirate attentat et sur un risque pandémique. Entièrement responsable de la communication, j’ai compris le rôle central qu’elle jouait sur la gestion d’une crise, mais aussi les conséquences désastreuses qu’une erreur de stratégie peut avoir, et enfin ses limites de ses répercussions.
En grec, la crise, est une décision, entre deux choix possibles. Une crise suppose donc une prise de décision, une action pour s’en sortir. La notion de crise, a ensuite par extension décrit la phase décisive d’une maladie c’est une phase de basculement. Puis, hors du champ médical, le terme « crise » s'est étendu à des situations de déséquilibre profond, puis de désordre graves (sociaux, économique, politique, géopolitique, climatique). La crise se caractérise donc par un bouleversement à l’improviste, qui nécessite donc des réactions urgentes et efficaces. La crise représente un danger et peut conduire à la disparition de l’organisation concernée. Mais elle est aussi révélateur de disfonctionnement larvés et représente donc une opportunité positive de développement par la remise à plat d’un mode de fonctionnement inadapté.
C’est ce que vise en tout cas la gestion de crise qui constitue l'ensemble des modes d'organisation, des techniques et des moyens qui permettent à une organisation de se préparer et de faire face à la survenance d'une crise puis de tirer les enseignements de l'évènement pour améliorer les procédures et les structures dans une vision prospective.
La crise intervient à deux niveaux : au niveau opérationnel (gestion de crise) et au niveau de la