« L’engagement en littérature : Les grands combats littéraires du XVIe siècle à nos jours. »
Qu’est-ce que l’engagement en littérature ?
Il arrive que l’écrivain éprouve le besoin de mettre l’accent, dans des écrits abstraits, sur les aspects ou le sens de son engagement, masquant plus ou moins l’effort voisin de dégagement. Dans les moments de crise, il a le sentiment qu’il peut et doit contribuer au changement total ou partiel de la société dans laquelle il vit. Il ne supporte pas l’idée que les autres restent neutres.
L’exemple de Sartre (célèbre écrivain Français du XXe siècle, et auteur de Qu’est-ce que la littérature ?,1948) est démonstratif. Car en vrai même quand un poète s’imagine être un « conducteur de peuple », l’historien a vite fait de retrouver une plus juste proportion des choses. L’écrivain lui-même s’il est conscient admet que son action n’est pas aussi déterminante qu’il le croyait. Sartre, précisément, a montré une telle subtilité.

Dans les temps modernes et contemporains, il est rare qu’un écrivain s’est tu et n’ait pas exprimé ses opinions pour dénoncer un fait factif ou louche et ceci même sous un régime politique absolu. Quelque soit l’accueil réservé a l’œuvre, quelqu’en soit le mode de propagation, cette tache devient essentielle aux yeux de l’auteur, et cet engagement apparemment audacieux a souvent une portée durable. Or, le projet éducatif conduit a l’invention des stratégies variées. Le procédé de la « distanciation » ou avec mes propres mots la régression, pouvait aider a la prise de conscience de faits sociaux, économiques ou politiques. Cette technique de l’engagement a pour but de susciter une réflexion engagée de la part des spectateurs.

La prise de position de l’écrivain implique parfois le rejet des valeurs montantes de la société. L’écrivain se révolte contre les formes de la culture et de la civilisation, au nom d’une certaine conception de la nature. Curieusement, il obtient un immense succès, encore que l’influence