A l'instar du printemps arabe les nouvelles technologies sont elles une chance ou un risque pour la démocratie ?
"Un gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple ", c'est ainsi qu'Abraham Lincoln, seizième président des États Unis d'Amérique définissait la démocratie.
Mais on peut aussi définir la démocratie par opposition à la dictature ou à la tyrannie. Ainsi les "révolutions arabes",ensemble de contestations populaires qui se sont produites dans de nombreux pays du monde arabe à partir de décembre 2010, avaient entre autres aspirations un besoin de démocratie qui ne soit pas une simple façade. Les pays occidentaux ont de suite attribué un rôle primordial aux nouvelles technologies de l'information, au point de qualifier ces mouvements de contestation de "Révolution 2.0". Peut-on alors estimer que ces nouvelles technologies sont une chance pour la démocratie ? Agora moderne et mondiale, internet à travers ses divers hôtes constitue un formidable espace de liberté. Mais si les nouvelles technologies de l'information font progresser l'idée démocratique, les États autoritaires savent également exploiter les outils numériques pour déstabiliser la contestation.
C'est pourquoi, après avoir étudié l'essor mondial des nouvelles technologies de l'information puis le rôle démocratique qu'elles ont pu joué lors des révolutions arabes, il convient de cerner dans quelle mesure elles peuvent également servir les régimes totalitaires.
Les nouvelles technologies de l'information regroupent les techniques utilisées dans le traitement et la transmission des informations, principalement de l'informatique, de l'internet et des télécommunications. Ainsi les années 2000 ont vu l'avènement du téléphone mobile, d'internet et de ses réseaux sociaux, et de la télévision par satellite.
Internet est un système d'interconnexions de systèmes autonomes et constitue un réseau informatique mondial, utilisant un ensemble standardisé de protocoles de transfert de données. Il