A l'ouest rien de nouveau
Mon cher enfant, que, mon Dieu, tu me recueillis,
Moi-même pauvre ainsi que toi, purs comme lys,
Mon cher enfant que j’ai vu dans ma vie errante !
Et beau comme notre âme pure et transparente,
Mon cher enfant, grande vertu de moi, la rente,
De mon effort de charité, nous, fleurs de lys !
On te dit mort… Mort ou vivant, sois ma mémoire !
Et qu’on ne hurle donc plus que c’est de la gloire
Que je m’occupe, fou qu’il fallut et qu’il faut…
Petit ! mort ou vivant, qui fis vibrer mes fibres,
Quoi qu’en aient dit et dit tels imbéciles noirs
Compagnon qui ressuscitas les saints espoirs,
Va donc, vivant ou mort, dans les espaces libres !
Paul Verlaine Je revois l’étoile, et je vois.
Je vois la mer se reposer dans le reflet de la lune.
Tout le monde peut voir.
Tout le monde peut voir l’immense joie de la nuit.
Un miroir si calme d’un visage qui brille, tranquillement. Tout le monde peut boire
La boisson si douce et amère.
L’immense joie de la nuit.
Et je vois si clair,
Comme si ce fut… le jour
La nuit étincelle.
Tout le monde enchanté.
Tout ce monde enchanté…
La joie est si calme à la fin de la nuit.
Et je vois si clair,
Comme si ce fut le jour.
Hamsters, réveillez-vous la paille vous attend, là-bas et les regards qui vous fustigent lorsqu’on recherche l’absolu
Une maison, de beaux vêtements, des voyages…
Réveillez-vous et brisez l’algorithme du monstre qui vous écrase !
La marguerite un jour n’aura plus de pétales
Le vent tournera sous ce ciel cristallin
Les bols de jouvence seront bientôt vidés
La foret n’aura plus de secrets, plus de charme
Et sur le chemin de la cage ils diront : “Marchons tout droit vers la liberté !”
Donnez-moi raison, laissez-moi crier
Pour nous tous
Du haut de la colline
Que la pureté revienne L’oiseau
Mais lors voici qu’un oiseau chante,
Dans une pauvre cage en bois,
Mais lors voici qu’un oiseau chante
Sur une ville et