A-t-on le droit de désobéir aux lois ?

L’homme est le seul à avoir une société où des lois, des droits sont inculqués. En ce sens, on pourrait parler d’un animal politique. Il se distingue en effet des animaux par sa capacité à raisonner, à dialoguer et aussi par sa législation qui lui est propre. Mais alors si il obéit à ces ordres, à sa justice, ses principes qui sont censés être universels, peut-il aussi leurs désobéir ? A-t-il le droit d’aller à l’encontre de ses droits civils, de l’ordre supérieur ?
Dans un premier temps nous étudierons des lois pour l’ordre et la justice. Puis, nous évoquerons le fait qu’elles sont souvent trop réductrices et qu’elles peuvent aller à l’encontre de nos idéaux. Dans un dernier temps, nous nous intéresserons au fait qu’elle n’est pas indépendante de nous mais qu’elle est indissociable de l’Homme civilisé.

Dans notre communauté le fait est que nous n’avons pas le droit, la permission de désobéir aux lois. Pour des raisons de respect des droits civiques, au nom de la justice mais aussi de la morale et de l’éthique.
Nous sommes nés dans une société qui nous a éduqués, nous a nourris, nous a normalement permis d’évoluer et c’est en partie pour cela que nous sommes engagés auprès d’elle. Nous lui sommes donc redevables, aussi parce qu’elle nous permet de la remettre en cause, elle nous laisse le choix de la convaincre, de changer certaines choses. Et c’est pour cela que Platon exprime le fait que nous lui sommes redevables de notre liberté. Dans ce sens, l’esclave est privé de ses droit, il n’appartient pas à lui même on peut alors parler de liberté physique ; il est réduit à être un objet. Alors, si nous désobéissons à nos lois, nous ne sommes plus citoyens et paradoxalement nous écartons ce qui faisait notre liberté.
En effet, sans un pouvoir qui nous lie, nous tient tous en respect. Nous finissons par nous écraser, voir nous massacrer. Les nombreux comportements naturels des hommes mais égoïstes nous amènent à nous