A-t-on raison de penser que Saint-Denys Garneau et Alain Grandbois traitent, dans Cage d’oiseau et Ô tourments, le thème de la fatalité d’une façon similaire ? Discutez.

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Pour donner suite à la lecture des poèmes, on remarque que dans Cage d’oiseau de Saint-Denys Garneau et Ô tourments d’Alain Grandbois utilisent le même thème de la fatalité, c’est-à-dire qu’ils associent la fatalité au mal de vivre. D’abord, dans Cage d’oiseau, l’auteur expose le mal de vivre par la perte d’espoir. Il s’accroche à l’idée que son destin était la mort et que cela arrivait à grand bas « Il ne pourra s’en aller/ Qu’après avoir tout mangé/ Mon cœur/ La source du sang/ Avec la vie dedans […] » (l.19-23). Dans ce passage, Saint-Denys Garneau exprime qu’il n’a aucun contrôle sur sa vie et qu’il accepte de voir déjà la fin de sa vie. Quant qu’à Grandbois, dans Ô tourments, il explique également la même perception du mal de vivre par un abandon d’exister : « Ô vous pourquoi creuser cette fosse mortelle/ Pourquoi […]/ Pourquoi […]/ Et nous serons comme des tombes sous la grâce des jardins […]» (strophe 4 et 6). En effet, la répétition de l’adverbe « pourquoi» dans cette strophe suscite plusieurs questionnements et de doute sur la raison de vivre de l’auteur. Le dernier vers de la quatrième strophe nous déploie le moment où l’auteur se projette dans le futur avec la comparaison de sa vie avec « des tombes sous la grâce des jardins». Ceci nous montre que Grandbois est prêt pour ce grand saut et qu’il finit sa vie dans un endroit agréable. On peut dire que les deux auteurs définissent le thème de la fatalité au mal de vivre.
Bien que Saint-Denys Garneau et Grandbois expriment le même concept de la fatalité lié au mal de vivre, mais les deux ont tout même une manière différente de le présenter. Avant tout, Saint-Denys Garneau développe son mal de vivre à travers un oiseau prit dans sa cage : « Je suis une cage d’oiseau/ Une cage d’os/ Avec un oiseau» (l.1-3). L’auteur reflète la difficulté d’être en vie par son isolement du monde, la tristesse et le désespoir de son existence : « L’oiseau dans ma cage d’os/ C’est la mort qui fait son nid/ C’est un oiseau tenu

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