ANALYSE DE SITUATION : J’ai effectué ma première partie de stage du semestre 5 au service « Pneumologie ». Pour la première fois de ma formation, je suis de nuit. À la suite d’un changement de service et https://www.facebook.com/lexterieur1/videos/4570718956383739/?vh=e au sein de l’hôpital, nous accueillons 10 lits de la spécialité « Médecine polyvalente ». Je suis donc avec une équipe composée d’une infirmière et de trois aides- soignantes. Le service étant sectionné en deux …afficher plus de contenu…

Je rejoins la conversation et explique à Madame B qu’elle est à l’hôpital car elle a chuté à son domicile, et qu’ici elle n’en aura pas forcément besoin. Elle s’écrit : « Je veux partir de cet hôpital de merde ! Donner moi ma culotte rose ! Elle est très sale, j’en ai besoin ! ». L’infirmière intervient et lui dit que « Justement la culotte rose est à laver et qu’elle l’aura seulement demain matin », qu’elle devait « nous laisser prendre ses constantes et se calmer pour la nuit ». Madame B rétorque « La culotte est tellement sale, elle a beaucoup souffert cette pauvre culotte ». A ce moment-là, je me demande si Madame B n’essaierait pas de nous faire passer un message avec cette culotte, mais je ne comprends toujours pas lequel. Je regarde l’infirmière d’un air surpris. L’infirmière lui promet qu’elle aura sa …afficher plus de contenu…

Comment interpréter la douleur et les symptômes décrits par un patient délirant ?De quelle manière pouvons-nous savoir si la douleur est réelle ou abstraite ?La douleur chez les personnes atteintes de pathologies psychiatriques ne sont-ils pas laissés de côté ? Comment prendre en charge une patiente qui est atteinte de maladie psy ? La culotte rose ne serait-elle pas un repère chez Madame B afin de s’auto-décrire ? Ou indiquer sa douleur ? En tant que soignant avons-nous une formation pour savoir évaluer la douleur chez un patient souffrant de troubles cognitifs ? Ne devrait-il pas avoir de formation pour pouvoir décrire ce comportement spécial chez ses patients ? La patiente s’est calmée après les dits de l’infirmière. Mais quelques instants plus tard, elle a recommencé C’était maintenant sa canne qu’elle voulait en s’agitant sur son lit et