C’est une profonde erreur de porter un roman à l’écran

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„C’est une profonde erreur de porter un roman à l’écran ». L’auteur de cette citation, un auteur contemporain, pense que l’une des pires choses que l’on puisse faire avec un roman c’est d’en faire un film. Mais les histoires ont également toujours été la base de tout film, que ce soit par leur thématique, leurs idées ou encore leur déroulement et depuis l’invention du cinéma par les frères Lumières en 1895, la littérature en a toujours été la première source d'inspiration. Je suis d’un coté d’accord avec cette citation, mais je pense qu’il y a aussi des arguments favorables à l’adaptation cinématographique d’une œuvre.

Il est vrai que beaucoup d'auteurs aimeraient voir leurs œuvres adaptées au cinéma ou à la télévision, alors que d'autres trouvent que c'est tout bonnement une abomination. Quand un auteur écrit un roman, le but est que le lecteur soit libre d’imaginer les personnages, les lieux, tout le contexte de l’histoire à travers le récit. C’est ce que j’appelle la magie du livre : chaque personne qui le lit verra des images différentes, une histoire différente au final. C’est l’inverse du film, qui lui impose les images, les sons, toutes les perceptions, aux spectateurs.

Mais voilà ce que se passe lorsqu’on regarde un film : ce que nous voyons, entendons, percevons nous est imposé. Prenons l’exemple d’une musique pendant une certaine scène : lors de la lecture du roman, on n’a peut-être pas forcément pensé à quelque chose de triste, mais une musique très mélancolique dans le film nous pousse à nous sentir triste et donc à prendre position, sans forcément sans rendre compte. Quand nous regardons un film fait à partir d’un roman, nous n’imaginons plus rien, et tout ce qui faisait la richesse du livre, qui est la variété d’interprétations, est perdue. Un film est une vision unilatérale de l’histoire. Ses enjeux et son sens profond semblent clair et seront interprétés de la même manière par la majorité des spectateurs. Or, lorsqu’on lit un livre, on a

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