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La mémoire, oui mais laquelle?
50 ans après, la Guerre d'Algérie divise toujours les Français. Repoussée à plusieurs reprises, la Fondation pour la mémoire de la guerre d'Algérie, des combats du Maroc et de Tunisie est installée aujourd'hui aux Invalides par Hubert Falco, secrétaire d’Etat à la Défense et aux anciens combattants. Enorme polémique. Plusieurs historiens de renom, spécialistes de la période, boycottent le projet.
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Censée favoriser une meilleure compréhension d'une période douloureuse, cette Fondation fait polémique depuis sa conception. Si le principe d'un lieu d'étude sur cette page sombre est plutôt bien accueilli, c'est la composition et la philosophie même de la Fondation qui sont contestées.
C'est la loi du 23.2.2005, la fameuse loi qui évoquait, dans sa première rédaction, les "aspects positifs" de la colonisation qui a débouché sur la création de cette Fondation. Selon Nicolas Sarkozy, elle devait « aider à la réconciliation des mémoires : mémoire des anciens combattants, mémoire des rapatriés, mémoire des harkis, mémoire des Algériens, mémoire des historiens »
Impossible selon les détracteurs du projet car comment permettre un travail de mémoire et de réconciliation alors que la réflexion n'intègre pas le point de vue algérien? Alors que ceux qui dirigent la Fondation sont des anciens de l'Algérie française?
Résultat, plusieurs historiens de renom, spécialistes de cette période, comme Benjamin Stora, Gilbert Meynier et Jean-Pierre Rioux ont refusé de siéger au Conseil scientifique de la Fondation.
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Une Fondation créée sur de mauvaises bases
Les historiens à propos de la Fondation sur la mémoire de la guerre d'Algérie.
Polémique autour de la Fondation pour la guerre d'Algérie
Paroles d'experts
UNE FONDATION SUR LA MÉMOIRE DE