c'est moi
Ce concept tire notamment ses origines de la coalition du Front républicain de 1956. Il est diversement appliqué depuis l'apparition du FN et davantage ancré à gauche qu'à droite, la droite de gouvernement ayant parfois passé des alliances locales avec l'extrême droite. La droite justifie notamment sa stratégie face au FN en invoquant les alliances symétriques des socialistes et des communistes.
Le second tour de l'élection présidentielle de 2002 est considéré comme le point culminant de la stratégie de front républicain.
Sommaire [masquer]
1 Définition
2 Historique
2.1 Origines
2.2 Une stratégie inverse de 1977 à 1986 : l'alliance des droites
2.3 Du « cordon sanitaire » au front républicain (1986-2010)
2.3.1 Un front républicain encore contesté (1986-1998)
2.3.2 Marginalisation du FN et acmé du front républicain (1998-2010)
2.4 Retour au « ni-ni » de la droite face au regain du FN (2011-)
3 Efficacité contre le Front national
4 Annexes
4.1 Bibliographie
4.2 Notes et références
4.2.1 Notes
4.2.2 Références
4.3 Articles connexes
Définition[modifier | modifier le code]
Le front républicain se réclame de la défense du régime républicain, ici représenté par un buste de Marianne, face au Front national (logo ci-dessus).
Le terme désigne le rassemblement, lors d'une élection, de partis politiques de droite et de gauche au second tour ou lors de l'élection des exécutifs pour faire barrage à une victoire du Front national (FN)1, considéré dans cette configuration comme un parti d'opposition au régime républicain2. On parle aussi d'« arc républicain »3,4 ou de « pacte républicain »5,6,7. Pour le chercheur Joël Gombin, il s'agit d'« une arme dans le jeu politique mobilisée par