Kénisée Thiboult COMMENTAIRE ALBERT COHEN105 Lors des années 30, beaucoup de personnes de culture juive se voient rejetés de la société dû à l’antisémitisme . C’est notamment le cas dans l’oeuvre d’ Albert Cohen , Belle du Seigneur datant de 1968. En effet dans l’extrait du chapitre 87, Solal est exclu de la société dû à sa culture ainsi qu’Ariane . Tout deux sont amants , seulement leur quotidien semble redondant et les sentiments et leur amour ne semblent …afficher plus de contenu…

Le temps de l’imparfait est également très marqué, par exemple au début de l’extrait « voyait », « croyait », « voulait », « faisait », ici la valeur de l’imparfait est celle de l’imparfait d’habitude . Cela souligne que les actions sont répétées plusieurs fois , ce qui renvoie à l’idée de routine . De plus , l’oppression de Solal par Ariane peut se ressentir notamment dans la citation « épée de Damoclès » . C’est un terme violent , qui laisse penser que Solal se sent en danger de manière constante . D’autre part , les termes « il soupira …afficher plus de contenu…

Toujours bon à prendre » continue sur le sentiment d’allégement de Solal , même si Auriane s’en va pour un très court terme , ces dix minutes sont précieuses à Solal qui va se sentir délivré mais il s’imagine déjà son retour avec le conditionnel « reviendrait « , « poserait » et « demanderait » qui le pousse à s’inquiéter . Tous ces éléments permettent de relever une monotonie dans le quotidien de leur relation , il ne se passe plus rien d’exceptionnel , car les actions se répètent . Une routine se met donc en place ainsi qu’un sentiment d’oppression , d’enfermement de la part d’Ariane sur Solal . Ce sentiment d’oppression pousse Solal à un monologue intérieur , où il va laisser libre cours à ses pensées à la fin de l’extrait .C’est un