commentaire ho je fus comme fou
Ce poème placé en 4ème position « Oh je fus comme fou… » a été écrit le jour du 9ème anniversaire de la mort de sa fille Léopoldine qui a bouleversé l’auteur considérant qu’on ne se remet jamais de la perte de son enfant : le 4 septembre 1852 à Jersey. Cette date est importante car elle lie le texte à une réflexion sur l’évolution de sa propre douleur et effectivement, dans ce poème, le poète exprime sa souffrance allant jusqu’au désespoir. Il s’agit donc de se demander comment Victor Hugo exprime sa souffrance liée au deuil de sa fille. Pour cela nous verrons de quel manière sa souffrance est exprimée et dans un second temps, il s’agit de montrer comment elle a évolué en …afficher plus de contenu…
En premier lieu, le poète nous exprime directement son désespoir avec l'interjection « oh ! » qui exprime la douleur du poète et la comparaison « comme un fou » met en avant la perte de la raison de l’auteur. Dès le début, le champ lexical de la tristesse est présent : « pleurai » ; « amèrement » ; « souffert » ; « désespoir », « éprouver » et « malheur » et l’utilisation des deux interjections « oh ! » et « Hélas ! » pour les deux premiers vers en sont la preuve. Le verbe « pleurer » conjuguer au passé simple exprime l’instant de « le premier moment » qui d’ailleurs rime avec « amèrement » et un jeu de sonorité s’y ajoute avec « pleurai trois jours amèrement » qui font une assonance en « ai ». De plus certains mots sont mis à l’hémistiche ce qui accentue leur importance : « fou » ; « pleurai » ; « l’âme » ; « j’éprouvais