Proposition d’introduction
D’où provienne les inégalités ? Est-ce quelles sont naturelles ou est ce quelles sont conventionnelles (établis par les Hommes) ? Il y avait au XVIII ème siècle un débat opposant Rousseau aux auteurs royalistes sur cette question. Pour les auteurs royalistes les hiérarchies sont naturelles et elles sont le reflet d’un ordre des choses voulu par Dieu : il est naturel qu’un Homme obéisse a un père, à un maître dans le monde du travail, à un Roi ou à un Dieu. Pour ces auteurs, l’obéissance était le fondement des sociétés animales ou humaines. Rousseau dans ce texte veut contester l’argument des royalistes et pour cela il construit l’hypothèse d’un état de nature. Les hommes à l’état de nature était simple et égaux. Il était totalement autosuffisant. Il n’avait pas besoin des autres pour satisfaire leurs besoins. A l’état de nature les Hommes sont indépendants, c’est un certain modèle historique de société fondé sur la propriété privée et l’accumulation des richesses qui a fabriqué les inégalités et l’esclavage. Ce texte comprend 2 moments bien distincts l’évocation de l’Homme à l’état de nature et ensuite deuxième moment l’apparition des inégalités au sein de la société.

1ère partie : Evocation de l’ Etat de nature
Toute la première partie décrit le comportement de l’Homme à l’état de nature. L’état de nature n’est qu’une hypothèse. Rousseau propose de prendre l’Homme tel qu’il est aujourd’hui et de gommer tou ce que la société a pu en faire. Si on le réinsérerai dans son milieu d’origine comment se comporterait il ? Quel est le trait permanent de la nature humaine ? Rousseau insiste sur l’indépendance des Hommes à l’état de nature : la nature la doté de très peu de besoin et leurs donnent de quoi immédiatement les satisfaire. Rousseau dans son texte énumère quatre besoins fondamentaux : se nourrir, se loger, se vêtir, se parer ou s’embellir. Le même est en mesure de satisfaire ces quatre besoins fondamentaux. Il n’y a pas de division