Les politiques de santé publique
I.
La lutte contre les maladies infectieuses et parasitaires
Dans les pays occidentaux, les maladies infectieuses ont plus ou moins disparues avant les années 60 ; cessant être d’être la cause principale de décès. Cela a été possible grâce aux politiques de santé publique (vaccination systématique, médecine scolaire, etc…), les progrès de l'alimentation et l'hygiène publique.
Dans le tiers monde, prend d’abord la forme de campagnes de lutte verticale : on cible une cause de décès particulière. Après-guerre au Sri-Lanka, action internationale anti-malérienne au moyen de l’insecticide DDT. → ↗ de l’espérance de vie de 12 ans en 2 ans (1946-48). Un quart du progrès provient directement de la ↘ de la mortalité par malaria, le reste résulte de l‘amélioration générale de l’état de santé.
La Chine comme vu précédemment a elle aussi vu une explosion de son espérance de vie.
Elle est passée de 35 à 69 ans entre 1940 et 1970 soit un progrès de 34 ans en 30 ans : vaccination massive des enfants, campagnes en faveur de l’hygiène, assainissement de l’environnement. Mais suite au besoin d’améliorer les soins de santé en zone rurale, les autorités se sont heurtées à un problème : manque de médecin mais manque de temps pour en former de nouveaux. Les autorités ont alors parié sur des auxiliaires médicaux pouvant faire face aux problèmes de bases. = Les médecins aux pieds nus, formés en 6 mois près de médecins itinérants ou en hôpital. Leur formation était améliorée de façon continue par des sessions de cours qui les maintenaient en contact avec les avancées médicales. L’autre coup de génie a été de les envoyer travailler dans leurs communautés d’origines. C’était à la base une stratégie provisoire mais celle-ci s’est révélée assez efficace pour que l’OMS l’utilise en tant que « stratégie de soins de santé primaires ».
Mais problème du choix budgétaire : médecine de base pour tous ou médecine de pointe dont seuls les nantis peuvent