Tous les hommes cherchent à être heureux et la recherche du bonheur est devenue l'une de leur principale préoccupation. Être heureux est un état moral et peut être interprété de plusieurs façons. Cela peut se manifester par le bonheur, le bien-être ou la satisfaction, qui est plus ou moins durable. Le plaisir quant à lui est un phénomène éphémère. Le fait d'être heureux provoque toujours une certaine forme de bonheur. Bien que le bonheur reste un concept indéterminé, celui-ci représente le bien le plus haut, c'est-à-dire le souverain bien. Étymologiquement, le bonheur signifie
« ce qui tombe bien ». Le hasard n'est pas contrôlé par les hommes, donc il peut y avoir une part de chance dans le bonheur. En effet, l'homme est impuissant face aux hasards de la vie. La santé, l'amour semblent être des domaines qu'il ne pourra pas toujours maîtriser. Or, celui-ci peut décider de son état d'esprit par rapport à ces événements. Dans ce cas, il aura le contrôle sur son bonheur.
Dépend-il de nous d'être heureux ? Peut-on faire son bonheur soi-même ? Avons-nous une part de responsabilité dans le fait d'être heureux ? Sommes-nous condamner à subir les autres ? Comment atteindre le bonheur ?
Dans un premier temps, nous verrons que le bonheur dépend de nous, dans la mesure où l'homme, à l'état conscient cherche à satisfaire ses désirs. Ensuite, nous montrerons que le bonheur dépend des conditions extérieures et que l'homme ne peut l'atteindre que par le hasard.
Et pour terminer, nous verrons comment l'homme se situe dans sa recherche du bonheur.
Il est impossible d'être heureux et d'atteindre l'homéostasie sans le vouloir. C'est la thèse d’Épictète. « Je suis maître de ma pensée et de mes états mentaux ». Il n'y a que les conditions extérieures qui ne dépendent pas de moi. Ce qui nous procure du bonheur sont les choses qui dépendent de nous. C'est pour cela que les éléments extérieurs qui nous arrivent ne doivent pas prendre le dessus sur nous. L'homme peut tout à fait accepter
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