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Plan Détaillé
I/Une enfance violée
a) Le monde de l’enfance : Rêve et imaginaire 1. La fragilité
-Champ lexical du corps, de l’apparence « ses grands yeux » ; « ses cheveux défaits » ; « les petites mains » Poupée, chose fragile, délicate, belle ; Référence à la mémoire collective, au conte de la belle au bois dormant, littérature enfantine, conte. 2. L’innocence
-Locution adverbiale « Avant d’avoir […] tout à fait » Symbolisent l’enfance, période de découverte intense, où l’on a pas encore assimilé le monde extérieur.
-Métaphore antithétique « rêve merveilleux » Opposition totale avec le registre principal, mais apanage de l’enfance. Mais morte, soit la mort passe pour un « rêve merveilleux » à côté du cauchemar de sa vie.
b) Le monde des adultes 1. La destruction du monde
-Allitérations [r] et [s] Traduit de manière phonétique la démolition de la porte, permet au lecteur de saisir la violence et la brutalité de l’action. 2. Et du moral
-Préfixes « re-venir » ; « sur-enchérir » Dénotent l’acharnement des Allemands sur une cause perdue (Adverbe « vainement »)
-Enjambements vers 1-2 ; 3-4 Rythme brisé, à l’image de l’Homme, haletant, atrocité.
c) Une scène tragique et pathétique 1. Un destin scellé
-Césure déplacée vers 5 « Elle est morte » Renforce le présent d’énonciation du verbe être, montre une fin inexorable, sonne comme une accusation.
-Négation « Rien ne » + Futur de certitude « tirera » Négation absolue, léger paradoxe temporel, futur « tirera » alors que déjà morte, appel aux figures de la tragédie, destin scellé (Avec « Dans ses cheveux défaits », Ophélie dans Hamlet de Shakespeare) 2. Pour une réalité bouleversante
-Conditionnel « croirait » renforcé par l’adverbe « vraiment » Souligne la difficulté qu’on a à voir la mort sur le visage de la jeune fille, et donc sa jeunesse.
II/Un poème engagé pour l’histoire
a) Adressé aux meurtriers 1. Une accusation
-Anaphore « Vous » + Futur de