F. de singly "intimité personnelle et intimité conjugale"
« À la recherche d’un équilibre entre deux exigences dans les sociétés modernes » 1) Les trois périodes de l’intimité * Milieu 18ème le cercle familiale se privatise = P. Ariès ; de ce fait, les domestiques ne résident plus dans le même domicile que leurs employeurs. * Fin 19ème, spécialisation des pièces séparation des chambres parents/enfants. De plus en plus, chacun dispose de son propre espèce intime autonomie ↗. intimité familiale divisée : intimité personnelle (pour les enfants) + conjugale * Milieu 20ème mouvement féministe + parité scolaire ↗ désir d’indépendance, d’autonomie autant chez la femme que chez l’homme.
Avant d’être les acteurs du couple, hommes et femmes se définissent avant tout comme deux individus a part entière = « individu individualisé ». De Singly explique que nos sociétés sont au cour d’un mouvement de renforcement progressif des individus face au groupe d’appartenance forte volonté d’être propriétaire, notamment de leur corps. Cette transformation de l’intime se calque sur la transformation des individus. 2) Le modèle du primat de l’intimité personnelle
20ème est marqué par un idéal type de relation « relation pure » = relation totalement égalitaire au sein de laquelle l’autonomie personnelle reste primordiale ainsi que la qualité des échanges et finalement l’intensité émotionnelle. De plus la rupture est un horizon plausible dès le début. La relation est « autoréférentielle » en ce sens ou les individus font un bilan régulièrement de leur relation conjugale. C’est une relation totalement contrôlé qui n’échappe pas à un certain contrôle individuel.
« Relation pure » = pure renvoie au fait qu’aujourd’hui, le partenariat n’est pas un devoir social, moral… la relation est alors un outil de construction de soi en ce sens qu’elle fournit les instruments pour. Pour Giddens, la relation pure repose sur un amour « confluent » = l’individu ne dépend pas d’autrui,