“J’aime l’araignée et l’ortie“ , Victor Hugo.

I.La position anti-conformiste du poête.

Poême à la première personne: “J’aime l’araignée et l’ortie” , c’est donc le poête qui parle.
On peut dire que le poête s’oppose à l’opinion commune représentée par le “on” : “ parce qu’on les hait”
Il s’adresse au passants: “Passants faites grâce”, qui signifie épargner.il invite les passants à avoir de la compassion.
Anaphore de plaignez, ce qui montre l‘insistance: “ plaignez la laideur, plaignez ..”
Il n’y a pas d’indication de temps ni de lieu, les propos du poête se situe hors du temps et de l’espace donc qui n’est pas inscrit dans le temps.
C’est une poésie engagée, le poête fait un plaidoyé , la thèse du poête est: ce qu’on rejete ne demande qu’à être aimé, il défend l’araignée et l’ortie.
Le poême est composé de 7 quatrains,le poête a choisi des vers hétérométriques: pas le même nombre de syllabes (10-5-10-5), c’est un rythme disarmonieux, saccadé, le choix du vers traduit le caractère cahotique de la situation de l’araignée et l’ortie.

II. Manière dont défend le poête.

Plusieurs idées:

-L’araignée et l’ortie sont présentées comme des être tragiques: “Toutes deux victimes de la sombre nuit”, “elles sont les tristes captives de leur guet-apens”, “elles sont prises dans leur oeuvre”
=>C’est à dire des êtres qui ne peuvent maitriser leur destin ni ce qui leur arrive.

-Des êtres disgrâcieux: “chétives”, “noirs êtres rampants”, “on les fuit”, “fauves horreures”, l’ortie est comparée à une couleuvre et l’araignée à un gueu.

-Des êtres de l’obscurité => c’est à dire malfaisants: “noirs êtres rampants”, “elles sont victimes de la sombre nuit”, “plante obscure”, “elles ont l’ombre des abîmes”, “plaignez le mal”.

Le poête fait un tableau de ce que pense tout le monde et il prends la défence de l’araignée et l’ortie car elles sont des êtres comme tout le monde: “La mauvaise bête et la mauvaise herbe murmurent amour”, “tout veut un baiser, il n’est