J'en ai pas
Sa biographie
José-Maria de Heredia est né en 1842 et naturalisé français en 1893. En tant que poète, c’est un des maîtres du mouvement parnassien, véritable joaillier du vers. Son œuvre poétique est constituée d’un unique recueil, « Les Trophées », comprenant 118 sonnets qui retracent l’histoire du monde, comme « Les Conquérants », ou qui dépeignent des moments privilégiés, comme « Le Récif De Corail ».
Il vint en France à l’âge de neuf ans pour poursuivre ses études au collège Saint Vincent de Senlis, où il resta jusqu’à son baccalauréat, en 1859. Il y fut un élève brillant et très apprécié. La découverte de l’œuvre de Leconte de Lisle fit sur lui une impression profonde.
Poète parnassien, il devint célèbre dans le milieu littéraire parisien. Pourtant, il publia peu, faisant paraître ses poésies dans des revues littéraires de faible diffusion avant de les réunir fort tard, en 1893, en un volume, « Les Trophées ». Dans l’œuvre originale, il fit appel à son grand ami de toujours, Ernest Jean-Marie Millard de Bois Durand, peintre aquarelliste montmartrois, pour illustrer son ouvrage d’aquarelles originales, et le dédia à Leconte de Lisle, qui fut couronné par l’Académie française. Il avait déjà été lauréat de l’Académie pour une traduction de l’espagnol, l’Histoire véridique de la conquête de la Nouvelle Espagne, par le capitaine Bernal Diaz del Castillo. Il traduisit aussi « Historia » de la Monja Alferez. Il publia à « La Revue des Deux Mondes », au « Temps » et au « Journal des débats ».
Élu à l’Académie française le 22 février 1894 en remplacement de Charles de Mazade, il fut reçu en séance publique le 30 mai 1895 par François Coppée. Lors du voyage des souverains russes à Paris, en 1896, José-Maria de Heredia composa le « Salut à l’Empereur ». Il était membre de la « Commission du dictionnaire ». Il devint en 1901 conservateur de la bibliothèque de l’Arsenal .
Il mourut le 2 octobre 1905 au château de Bourdonné, près