j'ai tant rêvé d'elle
I- Le poète évoque ici un amour malheureux pour une femme inaccessible
D’emblée, nous pouvons remarquer qu’ il s’agit d’un poème lyrique, qui n’est pas rimé et en vers libres : le poète exprime ses émotions et ses sentiments, avec la présence des pronoms personnels « je » v.7,9,10 et « j’ » v.1,4,9,12, pour une femme inconnue du lecteur qui reste un « tu » bien mysterieux dans le texte. Il s’agit d’un amour obsédant : elle est la seule qui compte aujourd’hui pour lui « la seule qui compte » v.10. Le poète est dans l’excès qu’il ne perçoit pas de façon négative, on le voit dans la répétition de l’adverbe « tant » qui rythme le texte. La plupart des strophes commencent par l’anaphore « j’ai tant rêvé de toi » ce qui rythme, là aussi, le texte. Il y a nombreux mots ou expressions appartenant aux champs lexicaux de l'amour et des sentiments, par exemple le verbe "baiser" (l.2), ou "étreignant" (l.3), ou encore l'expression "balance sentimentale" (l.8), ou "de la vie et de l'amour" (l.10). Ajouter à cela, il utilise une métaphore ligne 15 : "... sur le cadran solaire de ta vie" et une exagération ligne 6 "... depuis des jours et des années" ; toutes deux illustrent l'immensité de l'amour que cet homme ressent pour cette inconnue.