J-J Rousseau "De l'honneur et de la vertu"
C'est une des singularités du c?ur humain que malgré le penchant qu'ont tous les hommes à juger favorablement d'eux-mêmes, il y a des points sur lesquels ils s'estiment encore plus méprisables qu'ils ne sont en effet.
Ça c?est une sorte d?intro, dans laquelle il parle de notre aspiration première, il veut dire par là que tout humain sur terre travaille tout d?abord et avant tout pour son intérêt personnel (Le moi)
Tel est l'intérêt ( le moi ) qu'ils regardent comme leur passion dominante, quoiqu'ils en aient une autre plus forte, plus générale, et plus facile à rectifier, qui ne se sert de l'intérêt que comme d'un moyen pour se satisfaire, c'est l'amour des distinctions.
Par amour des distinctions il entend..le besoin de se distinguer, d?être unique ou différent aux yeux des autres ?et ce pour y arriver plusieurs alternatives s?offrent à nous telles que : la gloire, le luxe, la notoriété?etc...
Dans ce cas-ci il a pris comme exemple : le luxe
On fait tout pour s'enrichir, mais c'est pour être considéré qu'on veut être riche
On fait tout pour s?enrichir, non parce qu?on est pauvre et qu?on est dans le besoin ?mais uniquement par amour des distinctions (sortir du lot, se distinguer des autres)
Argument 1
Cela se prouve en ce qu'au lieu de se borner à cette médiocrité qui constitue le bien-être (c.à.d le strict nécessaire de quoi se nourrir, se loger, pas excès, ni d?opulence) chacun veut parvenir à ce degré de richesse qui fixe tous les yeux (le luxe, l?opulence, la somptuosité, l?éclat), mais qui augmente les soins et les peines et devient presque aussi à charge que la pauvreté même.
(ici il parle du coté pervers de la surabondance , du luxe effréné ?. dans le sens ou lorsque l? on a atteint les plus hauts sommets ( fortune colossale ) on ne se contente pas de ce que l? on a , on veut toujours plus , beaucoup plus , donc pas moyen d? être ?? heureux ?? du moins de profiter de ce que l? on a ? )
Argument 2
Cela se