L'écume des jours boris vian
L’ECUME DES JOURS (1947)
VIAN Boris : ( 10 /03/1920 – 23/06/1959)
GENRE DE L’ŒUVRE : Roman à la limite du fantastique.
PLAN, CHOIX NARRATIFS, CONSTRUCTION : C’est un roman composé de soixante-huit chapitres de tailles très différentes, d’une simple demi-page à une dizaine de pages, précédés d’une dédicace à sa première femme ornée d’un dessin et d’un avant-propos. Boris Vian mélange habilement les épisodes de récit et les dialogues donnant ainsi à son roman des airs de scénario de film, en rendant presque réelles et visuelles certaines scènes. Le roman se divise à la moitié des chapitres, il existe un avant la maladie de Chloé et un après. Tout cela est complété par les saisons qui sont inversées par rapport au contenu des chapitres : le bonheur en hiver et le malheur au printemps.
EXPLICATION ET JUSTIFICATION DU TITRE : On peut penser que Boris Vian a fait une métaphore sur le mot écume qui est cette mousse blanchâtre qui se forme à la surface d’un liquide que l’on agite, que l’on chauffe ou qui fermente. C’est tout ce qui reste des jours d’une vie, peut être l’amour que se sont portés les protagonistes. Le mot « écume » renvoie peut être aussi à la maison de Colin qui, en se rétrécissant se transforme en marécage. On peut imaginer que ce marécage peut également renvoyer à l’ambiance humide des bayous de la Louisiane, berceau du jazz que Boris Vian adore et dont la musique est omniprésente dans le roman.
LIEUX, EPOQUE, DUREE, DATES : Tout le roman se déroule sur deux lieux : une grande ville, qui possède un métro (39) une patinoire (39) qui est Paris mais qui n’est jamais nommée, seuls des monuments nous renseignent : musée du Louvre, Gare Saint-Lazare,(84,85), Le Bourget (147) et l’appartement de Colin. Boris Vian décrit des lieux bizarres comme les mines de cuivre, la campagne en direction du Sud, la montagne. Les seules vraies références à des lieux précis ont un rapport évident avec le Jazz, la passion de l’auteur, La