L’analyse de « cléo de 5 á 7 »
Un thème du film Cléo de 5 á 7 par Agnès Varda est la lutte entre la vanité et l’authenticité. Selon Cléo, le personnage principal, la laideur est une sorte de mort. Elle croit que la beauté est dans les choses superficielles comme une perruque ou les vêtements élégants. Dans un magasin, elle dit que tout semble joli sur elle. Mais à la fois, elle n’est pas sûre d’elle. Quand les musiciens la traitent comme une poupée sans talent, elle est furieuse et en un moment charnière commence à chercher l’authenticité. Elle entre dans un atelier de peinture où son amie Dorothée pose nue pour les artistes. Même si Cléo est belle, elle a peur qu’on lui trouve un défaut si elle était nue comme ça. Dorothée lui répond « Je suis heureuse de mon corps, pas orgueilleuse ». Que la beauté est quelque chose de superficiel, c’est une nouvelle idée pour Cléo. Plus tard, elle fait la connaissance d’Antoine, un soldat. Pour la première fois, elle est honnête avec quelqu’un. Elle a appris que les choses superficielles empêchent l’authenticité.
Ce thème est manifeste dans les décisions artistiques de Varda. Selon elle, les dialogues ne sont qu’une partie de la « cinécriture » c’est-à-dire la langue visuelle du cinéma. On voit le contraste entre la vanité et l’authenticité dans la musique et la mise en scène. Le monde superficiel et imaginaire est dans l’appartement, et le monde réel et viscéral est dans la rue. Dans l’appartement, les musiciens jouent une pièce qui est dramatique