L’engagement de l’écrivain dans les littératures francophones
On peut se demande « qu’est-ce que le colonialisme ? », c’est l’esclavage, l’expansion de la langue et de la culture. C’est un procès d’assimilation de toutes les étapes du colonialisme dont les raisons ont été économiques. Le colonialisme est un système qui va conseiller le développement de la relation entre pays développés (pays colonisateurs) et pays sous-développés (pays colonisés).
Le XIX siècle a été caractérisé par le colonialisme, mais l’impérialisme crée pendant cet époque existe encore aujourd’hui. Les instruments pour coloniser sont donc les mêmes pour chaque époque : les armes, la religion, la langue qui, à travers l’éducation, a été imposée à la vie quotidienne, au travail, à la littérature et la musique, etc. Et le dernier instrument : l’imposition du nouvel système administratif appliqué de diverses formes. Cependant, il y a eu une réaction à cette imposition par des artistes qui ont dit « stop » puisqu’ils avaient sa propre culture.
En conséquence de cette réaction, à Paris, dans l’entre-deux guerres, il se forme un mouvement de population très important, le mouvement de la « Négritude » ; un mouvement qui a donné la voix en représentant des gens qui ne pouvaient pas parler. Quand trois jeunes intellectuels déracinés s'associent pour fonder la revue « l'Étudiant Noir » : le Sénégalais Léopold Sédar Senghor, le Guyanais Léon Gontran Damas et le Martiniquais Aimé Césaire. («Négrier de chefs de file »).
Ces trois poètes, influencés par le surréalisme, allaient se retrouver au Palais Bourbon après la guerre, mais ils incarnaient des options politiques très différentes : Léopold Sédar Senghor, humaniste et chrétien, avait recherché les points de jonction entre la France et l'Afrique, au point d'accepter à deux reprises un poste ministériel. Léon Gontran Damas, proche des socialistes, avait tenté de