L’industrie pétrolière de Montréal
Cas de la fermeture de la raffinerie Shell de Montréal-Est

1. Introduction

La montée en puissance des grandes compagnies pétrolières est de plus en plus significative chaque jour. Que ce soit en raison de grands désastres environnementaux, de divergences politiques ou tout simplement en raison des prix pratiqués à la pompe qui sont variables et exorbitants, l’industrie pétrolière est au centre de l’actualité et a donc sa place dans de nombreux enjeux sociétaux.

La situation qui nous intéresse dans le cas présent concerne la raffinerie de pétrole de la compagnie Shell située à Montréal-Est. Le 8 janvier 2010, la compagnie pétrolière annonçait la fermeture de cette raffinerie et sa transformation en un terminal, réduisant ainsi le nombre d’employés de 550 à environ une trentaine . Nous ne tiendrons pas compte de cette décision dans notre analyse, mais nous tenterons plutôt de répondre à la question suivante : faut-il, oui ou non, sauver la raffinerie?

De nombreuses parties prenantes sont impliquées dans la décision de fermeture étant donné les répercussions assez importantes que cela aurait pour la communauté montréalaise. Les principaux affectés sont sans doute les employés qui se retrouveront sans emploi. Les dirigeants sont aussi hautement impliqués puisqu’ils sont responsables de l’application des décisions prises des actionnaires face à cette fermeture. Les médias auront leur rôle à jouer et contribueront à influencer l’opinion publique de la communauté montréalaise. Les concurrents de Shell seront également concernés par un tel évènement dans l’industrie pétrolière québécoise. De plus, cette fermeture aura des conséquences sur les fournisseurs de Shell qui ne pourront plus considérer la raffinerie de Montréal-Est comme acheteur potentiel. Finalement, les clients et les consommateurs devront probablement en pâtir en faisant face à des prix à la pompe exorbitants, ce qui mènera à la création de groupes de