L’insertion des jeunes diplômés sur le monde du travail
L'insertion des jeunes a toujours rencontré un profond écho dans les populations comme chez les gouvernements étant donné ses aspects multiformes touchant aux domaines de l'éducation, des marchés du travail et des systèmes de formation. Dans le contexte économique actuel marqué par l'introduction et la généralisation de nouvelles technologies, l'internationalisation des marchés, l'âpreté de la concurrence internationale et l'ajustement structurel, le fait de pouvoir disposer d'une main-d’œuvre à forte densité de compétences diverses et flexibles constitue un avantage majeur pour les pays comme pour les entreprises. Enseignement technique et formation professionnelle sont des instruments essentiels pour améliorer la mobilité et l'adaptabilité des travailleurs.
L’évolution de la population active
L’évolution liée à la population totale. Si la natalité est forte à une période (baby boom), 20 ans plus tard les jeunes arrivent sur le marché du travail. L’immigration (importante depuis 1960), représente 6% de la population active.
Il y a des évolutions liées à la vie en société : la croissance de l’activité féminine (mai 1968, c’est un grand tournant en France pour les femmes + MLF (Mouvement de Libération de la Femme).
Aujourd’hui 8 femmes sur 10 travaillent, en effet le rôle de la femme dans le couple est la nécessité d’un 2ème salaire, explique cette progression. En outre l’évolution de nos sociétés avec notamment l’augmentation du nombre de divorce, oblige les femmes à travailler.
La France a connue également la diminution de la durée de la vie active, en effet l’allongement de la durée des études, entraîne une arrivée plus tardive des jeunes sur le marché du travail et l’abaissement de l’âge du départ à la retraite. Cependant compte tenu du déséquilibre actif/inactif, le gouvernement français s’inscrit dans un processus inverse afin d’obtenir un départ à la retraite plus tardif.
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