Lire le sujet attentivement, lentement, à plusieurs reprises. Chaque mot est important, un pluriel au lieu d'un singulier, le temps des verbes, etc. Etre vigilant sur ces "détails" permet d'éviter les pièges "classiques" consistant à traiter une problématique plus large ou plus étroite que le sujet posé ou de tomber dans le "hors-sujet". Définir la nature du sujet : sujet d'analyse (type question de cours), discussion (controverse), mise en relation de 2 concepts (reliés par "et", "ou", etc.) Distinguer les mots-clés et " interroger le sujet ", en passant en revue chacun de ces mots-clés, c’est-à-dire : Pour chacun d'entre eux : poser la ou les définitions. Bien réfléchir aux diverses dimensions que peut posséder un concept (par exemple les aspects micro/macro, qualitatifs/quantitatifs, les différents agents économiques concernés : ménages/entreprises ...).
Cette recherche sémantique doit permettre de délimiter clairement les contours du sujet (donc d'éviter les pièges évoqués plus haut) Certains concepts en appellent d'autres, ils sont implicites dans le sujet (par exemple un sujet sur la politique de change et la croissance économique implique de revenir sur la notion de compétitivité). Définir les contours géographiques et temporels du sujet : si ceux-ci ne sont pas explicites et précis dans la formulation du sujet, vous devez justifier les choix que vous êtes amenés à faire. Mobiliser des connaissances théoriques et empiriques. Très souvent, un même concept se trouve au cœur d'un débat qui oppose au minimum les courants d'inspiration keynésienne, et ceux d'inspiration néo-classique. Il est bon de ne pas se limiter à ce clivage, en recherchant des théories qui tentent de le dépasser, ou de le contourner, ou encore de le traiter à partir d'outils différents (par exemple l'Ecole Régulationniste, les théories de la Croissance Endogène, les théories de l'Information, etc.).
Accompagner (quand cela reste possible) les arguments