L'écrit, l'école et l'illettrisme
Domaine : Acte de lire.
NOTE :
APPRECIATIONS :
Le chapitre que nous avons choisi de commenter se situe dans l'ouvrage « L'écrit, l'école et l'illettrisme » publié aux Editions Magnard en 1995. Son auteur, Jean-Marie Besse, est directeur de recherche en psychologie à l'université de Lyon 2 et directeur du Service Commun Interdisciplinaire pour les métiers de l'Education et de la formation (S.I.M.E.F). Il s'est également spécialisé dans les problèmes de l'éducation et de la formation.
Jean-Marie Besse publie ce livre dans une période où l'on évoque de plus en plus l'analphabétisme des adultes que l'on pensait spécifique aux sociétés non occidentales. Besse, lui-même, parle de « révélation officielle d'un drame humain ». Depuis les années 1970, de nombreux chercheurs ont tenté de clarifier les processus d'habileté qui sont en jeu pour lire. C'est ainsi que l'on a parlé de l'hétérogénéité des élèves, de diversité des élèves. Entre les années 1970 et 1990, on a mis en évidence la précision des mécanismes qui interviennent dans la lecture. Les chercheurs ont essayé de mettre en relation ces mécanismes avec l'âge des lecteurs. Durant cette même période, l'école s'ouvre à tous les types d'écrits (affiches, tracts...). Ces écrits sont souvent en rupture avec le milieu familial des enfants rendant ainsi la lecture plus difficile. Beaucoup de questions, d'enquêtes vont alors surgir.
C'est dans ce contexte que Jean-Marie Besse propose son analyse décomposée en trois temps : « l'illettrisme », « l'appropriation de l'écrit » et « l'école et l'écrit ».
Notre compte rendu portera sur le premier chapitre (pages 7 à 46).
RESUME DU CHAPITRE
LA « DECOUVERTE » DE L'LLETTRISME
Jean-Marie Besse commence son chapitre par une confrontation, une comparaison de trois enquêtes menées entre 1986 et 1991. Que ce soit pour l'enquête de l'INSEE réalisée en 1986-1987, celle de G.P.L.I- infométrie en