L'écriture du labyrinthe chez butor
Des trois textes au programme, c’est L'emploi du temps qui intègre de la façon la plus explicite et la plus complète la problématique du labyrinthe : utilisation de plans et de cartes, allusions au fait de se perdre dans la ville, références explicites à la mythologie du labyrinthe (Thésée). Cependant, le labyrinthe le plus évident, le plus voyant, est celui que construit le narrateur J. Revel, dans lequel se perd le personnage J. Revel, et avec lui le lecteur : le labyrinthe est habituellement une notion référée à l'espace ; dans L'emploi du temps, on a affaire à la construction d'un labyrinthe fondé sur le temps, sur l'épaisseur temporelle.
Le labyrinthe
Des trois textes au programme, c’est L'emploi du temps qui intègre de la façon la plus explicite et la plus complète la problématique du labyrinthe : utilisation de plans et de cartes, allusions au fait de se perdre dans la ville, références explicites à la mythologie du labyrinthe (Thésée). Cependant, le labyrinthe le plus évident, le plus voyant, est celui que construit le narrateur J. Revel, dans lequel se perd le personnage J. Revel, et avec lui le lecteur : le labyrinthe est habituellement une notion référée à l'espace ; dans L'emploi du temps, on a affaire à la construction d'un labyrinthe fondé sur le temps, sur l'épaisseur temporelle.
Sous le signe de la confusion et de la dissimulation
Au delà du labyrinthe des rues de Bleston, que J. Revel a tôt fait de maîtriser, c’est à un labyrinthe relationnel que nous avons affaire : derrière les brouillards et les pluies de Bleston, il y a les habitants de la ville, qu'il découvre progressivement. Mais c’est d’une autre sorte de brouillard et de confusion qu’il s’agit. Opacité des personnages
Horace Buck, le double "noir" de J. Revel (si l'on ose dire...), sa part d’ombre, partage avec lui la haine de Bleston, et l'amour du rhum ; et, comme lui, il est incapable de s'y intégrer. Un double qui pousse l'inadaptation à l'extrême : Si,