L'église éthiopienne
* Contexte historique : L’Eglise éthiopienne, une des institutions les plus anciennes du monde, est très lié à celle du pays et à exercer pendant des siècles une grande influence sur le pouvoir politique.
Frumence d’Aksoum (né à Tyr, mort vers 383), il introduit le christianisme en Ethiopie. Il revient d’un voyage vers l’Inde d’où il revient survivant d’un massacre. On lui offre alors un travail au sein du gouvernement ; il s’occupe des questions religieuses. Le roi d’Aksoum, Ezana, se convertit au christianisme vers 330 et cela devient une religion d’état. Ceci a non seulement secoué l’histoire éthiopienne mais aussi le monde politique.
Elle constitue alors une des seules Eglises chrétiennes précoloniales du continent africain. Le temple de Yeha, vestige de la période Saint Frumence, fondateur préchrétienne. Il sera transformé en église de l’Eglise éthiopienne par un des Neuf Saints. orthodoxe
Le successeur de Frumence, Minas, marque le début d’une longue période de 1600 ans pendant lequel l’Eglise éthiopienne se trouve sous la juridiction du Patriarcat d’Alexandrie.
Au VIIe siècle, le monde musulman isole l’Eglise éthiopienne du monde chrétien. Seul le contact avec Alexandrie persiste.
En 1527, Ahmed Ibn Ibrahim Al-Ghazi envahit l’empire chrétien d’Ethiopie et détruit presque tous les cultes religieux. Il oblige tous les habitants à se convertir à l’Islam. En 1543, lors de la bataille de Wayna Daga, un soldat portugais tue Ahmed Ibn Ibrahim Al-Ghazi et l’armée s’enfuie. L’Eglise éthiopienne est alors très affaiblie. Elle survit alors au conflit le plus meurtrier qu’elle ait connu.
Au VIIe, les conquêtes musulmanes coupent l'Éthiopie du monde chrétien.
En 1853, Tewodros II essaye de réunifier l’empire qui est divisé en 3 pour des questions religieuses. Au final, il réussit à