L'étranger de camus incipit
1 : La découverte d'une intériorité particulière : prmière personne et temps de l’écriture
-omniprescence du « je », marqueurs temporels « aujourd'hui » ; « hier » ; « demain »... font tendre le texte vers le journal intime. Mais pas la logique narrative propre à ce genre.
-oralité apparante du discours : phrases apparament simples :
- Écriture parfois sous forme de notes « cela ne veut rien dire » ; « toujours à cause de l'habitude » « c'était vrai ».
- Structure très simple de la phrase : sujet-verbe-complément : « J’ai dit « oui » pour n’avoir plus à parler »
- Propositions placées de façon très classique : « Comme il était occupé, j'ai attendu un peu. ».
-Succesion d’actions mécanisées :
- Une succession rappide d'évènements, car les actions sont épurées.
- Absence frappante de mots de liaison ce qui crée l'illusion d'une succession d'actions mécanisées : « l'asile est à deux km. J'ai fait le chemin à pied. J'ai voulu voir maman tout de suite. »
Découverte d'une intériorité mais d'une intériorité particulière, qui si elle semble s'offrir au lecteur n'en est pas moins problématique par sa neutralité évidente.
→ Le lecteur se trouve face à un genre romanesque inhabituel et perd ses repères.
2 : Une rupture avec les normes habituelles du roman
-Absence de description : Les personnages ne sont pas décrits :
- La mère décédée ne fait l'objet d'aucune description, alors qu'elle est au centre de la narration.
- Personnages réduits à leurs simples prénoms ou fonction et à leur propos :
§ Le patron :
§ Céleste : « on n’a qu’une mère »
§ Emmanuel
§ le concierge
§ le militaire
§ Seul le directeur de l'asile est légèrement décrit.
- Les lieux ne pas non plus décrits.
à Donc le récit se concentre sur les actions et leur enchaînement. La personnalité des personnages est passé sous silence, il n'y a aucun signe de psychologie.
-Ojectivité complète.
- écriture à la première personne, chaque