L'être commun de Friedrich Nietzsche
522 mots
3 pages
« Qu’est-ce, en fin de compte, qu’être commun ? ». Telle est la façon dont Friedrich Nietzsche débute son texte. Selon lui, lorsqu’il va un peu plus loin, il dit que ce n’est pas nécessairement une bonne chose d’être commun, car cela fait de nous des êtres qui sont tous les mêmes, plus personne n’est exceptionnel, unique. Tout le monde veut inconsciemment se fondre dans la masse et il pousse cela encore plus loin au point de dire que trop vouloir être commun peut amener une personne à en perdre sa propre personnalité et d’adopter une personnalité commune avec tous les autres. Il suppose aussi que l’homme, avec le temps, devient de plus en plus grégaire, de toujours vouloir être en groupe, en troupeau, et de suivre ce dernier. Il le compare à des moutons, qui se suivent en tout temps et ce peu importe ce qu’il fait, et cela va à l’encontre des valeurs des hommes, qui sont réputés d’être présentés comme étant des êtres uniques, différents des uns et des autres. Cependant, dans une société, c’est difficile d’envisagé d’être complètement différent des autres quant aux coutumes, la culture, les fêtes, les traditions etc. Cela peut mener à des regards négatifs de la part des autres, se faire critiquer ou même se faire exclure d’un groupe social. Ce dont je parle c’est à propos des conventions qu’on peut avoir dans notre société. Par exemple, le fait d’offrir des cadeaux à Noël ou aux anniversaires, ou bien de se mettre en file pour attendre le bus, ce ne sont pas des lois où on peut se faire emprisonner pour ces raisons. Non, mais il y a une espèce de pression sociale, qui fait en sorte qu’on se moule à la société pour que tout le monde agisse pareil, et ce, même si on n’est pas une personne qui veut nécessairement faire partie du commun. L’essentiel du texte est donc là : le problème d’être «commun» est que c’est un phénomène qu’on ingère au courant de notre vie sans vraiment y prêter attention, et ce, même si il y a un paradoxe quant à la volonté de l’être humain