L'être humain peut-il être l'objet de sciences
L’être humain est effectivement objet de sciences, et d’abord de sciences de la nature, parce que l’être humain est un être vivant, et même plus largement encore, à l’intérieur des phénomènes matériels avec des éléments chimiques en nous que l’on retrouve ailleurs dans la nature.
L’homme n’est pas à part, il est identifiable selon les mêmes critères que d’autres êtres de la nature. Fonctionnement des parties dans le tut (approche scientifique analytique). Exemple : découverte de la cellule.
L’homme est aussi victime d’un déterminisme, ce qui se passe en nous est programmé par la nature.
Pareil aux autres sciences, les sciences dont l’humain fait l’objet sont associées à une méthode (expérimentation etc.)
Mais peut on considérer l’être humain comme étant semblable à toutes les autres choses ? Sans doute que non puisque le sujet lui donne un caractère unique. Les sciences de la nature ne peuvent donc pas tout traiter, d’où l’invention des sciences humaines. Au début peu nombreuses puis se développent (géo, ethnologie, linguistique…). Ces sciences portent notamment sur le fait que l’être humain est un être de société. Deuxième grande famille des sciences humaines : la psychologie, là on considère que l’homme n’est pas seulement une chose ou un animal, mais qu’il a une âme, une vie intérieure qui peut être objet d’une science. Troisième grande famille : les sciences historiques, sciences qui mobilisent une dimension qui est peut-être spécifiquement humaine car l’homme est le seul être vivant à avoir une cs historique, à avoir une cs d’un devenir dans le temps, de certains progrès …
Emile Durkheim : Du suicide, tente de démontrer qu’il existe une explication sociologique du suicide.
Peut-on se satisfaire de ça ? L’homme peut il être entièrement, passivement l’objet d’une science ? N’y a-t-il pas un obstacle sérieux considérant ce que c’est qu’un être humain ? L’être humain est un individu, il n’y a pas de